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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 11:30
Les archives de Jean-Jacques Garnier…

Présentation

Dans son article : « L’abbé Jean-Jacques Garnier. Les valeurs d’une carrière universitaire exemplaire au XVIIIe siècle », François Cadilhon cite Madame Catherine Blanc-Vallot, descendante de la famille Garnier, qui a en sa possession les archives de l’homme de lettres. J’ai pu, grâce à l’amabilité des deux professeurs de l’université de Bordeaux (François Cadilhon et Raymond Descat), contacter madame Vallot qui a accepté de me recevoir et de me laisser consulter ces archives. Ces sources exceptionnelles m’ont permis de compléter l’ouvrage sur la vie de Jean-Jacques Garnier qui sera édité fin 2015. Nous allons, sur le blog, présenter ces documents particulièrement riches.

Il s’agira d’une biographie réalisée par T.G. Garnier (un neveu de l’abbé), de ses diplômes et nominations, de sa bibliothèque, de papiers divers et surtout, de sa correspondance. Celle-ci constituera l’essentiel de la nouvelle série d’articles qui s’ouvre dans la rubrique « Histoire de Gorron ».

« Vie de Garnier (Jean-Jacques)

L’abbé Angot signale cette biographie : « La vie de Jean-Jacques Garnier par son neveu avait paru d’abord dans l’annuaire de la Mayenne de 1841 ».

François Cadilhon signale aussi cette source dans une note de bas de page présentée comme faisant partie des « quelques notices rédigées par sa famille ou à partir des orientations familiales » : « T.G. Garnier, Vie de Garnier, Laval S.D. ; B. Hauréau, histoire littéraire du Maine, Le Mans 1884, t. 1, p. 403-44. L’article reprend en fait l’éloge prononcé le 11 avril 1806 par Joseph Dacier, secrétaire perpétuel de l’académies des Inscriptions. On peut enfin y ajouter la chronique nécrologique, rédigée à partir de souvenirs personnels par Joseph de Lalande pour le journal de Paris le 22 février 1805. »

A suivre…

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 11:28
Classes anciennes…
Classes anciennes…

Maternelle publique : 1937/1938…

2ème rangée

N° 3 : Micheline Lesault, fille de Gaston Lesault (marchand de tissu) et Juliette Lesault (marchande de tissu), rue de Bretagne.

N° 4 : Robert Lévêque, fils de Fernand Lévêque (facteur) et de Marie Lévêque (débitante), Grande Rue.

N° 6 : Fernande Taillebois, fille d’Emile Taillebois (coiffeur) et d’André Taillebois (coiffeuse), Grande Rue.

N° 7 : Yvette Belliard, fille de Maurice Belliard (chaudronnier) et de Lucienne Belliard (SP), rue Jean-Jacques Garnier.

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 11:24
Un siècle d’histoire gorronnaise…

La rue Jean-Jacques Garnier (suite).

Les familles de maçons.

Les familles Baudron (Beaudron) (suite)

1872

Constant Baudron (ouvrier maçon) et Anaïs Bouillon, rue Jean-Jacques Garnier. Constant est le fils de Constant Baudron et de sa première femme Françoise Nolière.

Constant Baudron (maçon), 63 ans, recensé à l’hospice comme vieillard ou malade, rue de la Renardière.

On retrouve Constant Baudron, cette fois maître-maçon, et sa femme Anaïs Bouillon, rue Jean-Jacques Garnier en 1881.

En 1891, il est remarié à Virginie Bizeul (Anaïs Bouillon est décédée en 1883), maître maçon rue Jean-Jacques Garnier.

En 1901, leur fils Henri, 26 ans, travaille avec son père.

A suivre…

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 11:23
Vers l’an 2 000…

Les transformations dans la commune

Salubrité publique (assainissement, eau potable, ramassage des ordures…) (suite)

En ce qui concerne les ordures ménagères et la décharge de la Pierre-Pichard, il y a peu d’évolution pendant les Trente Glorieuses. Mis à part l’achat d’une benne à ordures en 1970. En 1960, on vend toujours les « boues » et les ordures ménagères. En 1962, une personne se noie dans la carrière de la Pierre-Pichard dans laquelle s’accumule l’eau stagnante. En 1966, le dépôt d’ordures de la Pierre-Pichard est loué. En 1969, il est dératisé…

L’évolution est plus importante les années suivantes. En 1977, le Taillis de l’Echo a remplacé la décharge de la Pierre-Pichard. Une taxe pour le ramassage des ordures est créée dans ce domaine en extension. En 1984, une nouvelle benne à ordures est achetée et une convention est passée avec une société privée pour le ramassage. En 1993, un dépôt (Brilhaut) situé près de la station de pompage est fermé et nettoyé. On voit que le problème des ordures ménagères s’amplifie avec l’évolution du mode de vie des Gorronnais. En 1998, enfin, une déchetterie est créée, rue Emile Zola : le gardiennage est à la charge du SICTOM et partiellement du SIVOM.

Illustration : la carrière de granit de la Pierre-Pichard qui, après son exploitation, a servi de décharge publique.

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 11:21
Les « Eglises républicaines »…

Le Temple de la raison

Dans les registres d’état civil de Gorron, les formules utilisées pour les mariages ont varié pendant la période évoquée la semaine dernière.

Au début de l’an VII (vendémiaire), on trouve la formule : « ont comparu à la maison commune de Gorron pour contracter mariage ».

Puis la formule se réduit à : « ont comparu pour contracter mariage » ou « ont comparu au lieu destiné » (brumaire, frimaire).

Nous retrouvons ensuite celles déjà évoquées avec : « temple de la Réunion des citoyens » ou « temple de la Raison. »

A noter qu’on voit aussi des divorces pour « cause de compatibilité d’humeur et de caractère »

C’est la loi du 20 septembre 1792 qui confie aux autorités municipales la tenue des registres d’état civil. Le maire a désormais en charge cette tenue à la place du prêtre.

Nous allons voir cette évolution à Gorron. Le 20 septembre 1792, c’est le curé Péan qui signe les actes (voir illustration : archives de la Mayenne).

A suivre…

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 11:19
Recueil de notes sur Lesbois (1898)…

La double administration (suite)

La répartition des villages entre Lesbois-Maine et Lesbois-Normandie.

Lesbois-Maine : le Bourg, Besnardière, Boucherin (bas), Bouillonnière, Buésière, Charrières, Cour, Couveloup, Froid Goulet, Guesnardière, Juliardière, Manoir, Laison brûlée Pommier Gaudin, Ragelière, Templerie, Tournerie (petite).

Mixte : Boucherin, Templerie, Tournerie.

Lesbois-Normandie : Barrière, Beslière, Bouchardière, Boucherin (haut), Bulengerie, Carrefour, Chesnaie, Coudray, Cruchère, Gornasière, Guépérou, Guérivière (haute), Guérivière (basse), Hussonière, Lignou, Marchandais, Mochetière, Plaguerie, St Jean, Templerie, Tournerie (haute).

Nous nous intéresserons à la Buaisière ou Buésière. Maisons des familles Bignon, Roussel et Le Crosnier (dont la maison et les terres ont été données à l’hospice de Gorron par M. Le Crosnier, curé concordataire de Lesbois).

A suivre : le curé Le Crosnier…

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 11:17
Le Taillis de la Mort…

Autoanalyse…

L’image que j’avais de moi ressemblait à une vaste étoffe suspendue. Où en étaient les bords, à quoi tenaient les fils ? Je n’ai jamais eu l’ambition ni la présomption de les atteindre. Et aujourd’hui encore, une quête d’une telle nature me paraît toujours bien vaine. Cette étoffe peut être de soie, aux reflets et aux couleurs magnifiques. Mais elle peut être aussi de toile rêche et brune en fonction de la lumière dans laquelle elle baigne. Sa surface peut-être lisse ou doucement vallonnée. Elle peut aussi être tourmentée en une succession de creux et de bosses, soumise au vent sur lequel elle se meut. Par endroits, des déchirures ou même des trous noirs peuvent l’altérer.

La question fondamentale qui émergea au cours de ma démarche fut celle d’une action volontaire de ma part susceptible d’influer sur les divers éléments constitutifs de l’étoffe. Je compris assez vite que, bien souvent, la lumière et le vent échappaient à mes tentatives. Mais il arrivait tout de même parfois que je pouvais accentuer ou limiter leurs effets. Et cette découverte suffit à faire émerger en moi un sentiment de liberté, de puissance, limité, mais source de bonheur.

Le chemin fut long avant cette découverte. Après avoir quitté la ville, une grande partie de l’étoffe était occupée par un vaste trou noir que l’éloignement n’avait fait que creuser. Dans un premier temps, je tendais naïvement de le combler. L’acte que j’avais commis n’était pas volontaire. Ma responsabilité en était d’autant plus allégée. Le garçon qui était entré brutalement dans notre jeu stupide n’avait-il pas lui-même quelques parts de responsabilité ? Rien n’y faisait. Mes pauvres arguments s’engloutissaient dans le trou, sans rien combler. Et quand, dans une ultime tentative, je tentais d’imaginer qu’une autre balle que la mienne avait pu tuer, je comprenais alors l’absurdité de mon entreprise.

Je voyais le moment où le reste de l’étoffe allait être aspiré et disparaître dans ce trou qui me paraissait sans fond. Je vis cette glissade s’accélérer et l’étoffe, telle une flamme torturée, disparaître, happée. J’aurais pu, à cette époque, accompagner ce mouvement vers l’anéantissement. Mais je dois avouer qu’à aucun moment je n’ai vraiment songé au suicide. Par lâcheté. Peut-être. Mais aussi, sans doute, par amour de la vie et le sentiment que cet acte appelait un pardon qui ne pouvait être accordé. Par curiosité aussi. Qu’allais-je faire de ce trou ?

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 11:13
Point de vue…

Conseil municipal du 12/02/2015

Ayant déjà regretté l’unanimité trop fréquente au sein du Conseil municipal du fait de l’absence d’une liste d’opposition aux dernières élections, il faut signaler les positions prises par les conseillers au sujet de l’exploitation d’un important élevage porcin : 14 voix pour, six abstentions avec l’obligation pour l’exploitation de respecter les « nouvelles normes de stockage ». Un vrai débat, donc. Mais, outre que cette condition de « respecter les normes » me semble un strict minimum, il aurait été intéressant de connaître les arguments du conseiller qui a déposé un avis défavorable sur le registre d’enquête publique. Des craintes au niveau des sites d’épandage ? Il est dommage que ce conseiller se soit abstenu lors de la décision du conseil. L’élevage porcin intensif et les nuisances qu’il entraîne sont un réel problème pour l’environnement. Il aurait été aussi intéressant de mieux connaître le type d’exploitation concerné, notamment ses conditions d’élevage.

JC

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19 avril 2015 7 19 /04 /avril /2015 12:08

Vous trouverez cette semaine (16ème semaine 2015)…

Catégorie histoire locale :

  • Un siècle d’histoire gorronnaise : la rue Jean-Jacques Garnier (suite)…
  • Fermes et hameaux au 19ème siècle : le Pré
  • Gorron « Vers l’an 2000 » : l’assainissement
  • Photos de classes anciennes : public/maternelle/1937/38…

Catégorie échanges :

  • Actes civils publics : le Temple de la Raison …
  • Notes sur Lesbois : la double administration (suite)…

Catégorie fictions :

  • Le Taillis de la Mort : la catastrophe…

Point de vue :

  • Note de lecture : Trois mille chevaux vapeur…
L'équipe de la Jeanne d'Arc avant l'unification.
L'équipe de la Jeanne d'Arc avant l'unification.

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

Courrier de la Mayenne (12/04/15). « Les footballeuses brillent par leur défense. L’équipe féminine de football est première au classement intermédiaire du challenge de l’Offensive et ce, au niveau national. ( … ) Si les bons résultats se poursuivent, l’équipe se verra offrir une place en finale à Clairefontaine. »

Dans les éphémérides sur Gorron, on peut relever : « premier tournoi féminin de football en 1984 ». Il est vraisemblable que la création d’une équipe féminine de football a eu lieu autour de cette date. Le football, qui avait vu la réunification des deux clubs concurrents (Jeanne d’Arc et Union Sportive Gorronnaise) pendant la guerre, était exclusivement masculin.

Après la Seconde Guerre mondiale, les sports en général s’ouvrent aux femmes et aux jeunes filles. A la Jeanne d’Arc, par exemple, une section féminine (l’Ardente) propose du basket, de la gymnastique, des majorettes… alors qu’auparavant les activités sportives étaient réservées aux hommes.

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19 avril 2015 7 19 /04 /avril /2015 12:04
Rue du Pré.
Rue du Pré.

La ferme du Pré.

Apparemment, au 20e siècle, la ferme du Pré a changé plusieurs fois de propriétaire.

1906

Charles Grangeray (cultivateur, patron) et Alphonsine Letemplier (SP).

1921

François Brault (fermier, patron) et Louise Brault/Bignon.

1936

Augustine Garreau (cultivatrice, patron) et son fils Alexandre Garreau (cultivateur).

1962

Il n’y a plus de cultivateur rue du Pré. La ferme semble être devenue la propriété d’Abel Rousseau, scieur de long, qui exploite la scierie hydraulique située en face de la ferme.

Autres fermes en agglomération.

Pour clore cette recherche, je fais appel à Claude et à tous ceux qui pourraient me renseigner sur les fermes présentes dans l’agglomération gorronnaise.

En 1846, il est fait état de laboureurs au Pont d’Hercé. Je ne connais pas l’emplacement d’une ou plusieurs fermes dans ce lieu. Au recensement de 1906, il n’y a plus de cultivateur rue de Bretagne (nouvelle appellation du Pont de Hercé).

En 1936, inversement, une ferme existe rue de Normandie (qui donne aussi sur la rue Victor Foucault, voire la rue du Bignon), tenue par François Foisnet. Je n’en trouve pas la trace au 19e siècle.

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  • : Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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