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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 12:51

Vous trouverez cette semaine (7ème semaine 2016)

Catégorie histoire locale :

  • Le canton de Gorron sous la Révolution : le questionnaire de 1788…
  • Gorron en cartes postales : rue Magenta (suite)
  • Un siècle d’histoire gorronnaise : rue du Maine, vidéo…
  • Gorron « Vers l’an 2000 » : la Jeanne d’Arc (suite)
  • Le château du Bailleul : la famille du Bailleul (suite)…

Catégorie échanges :

  • Une lignée de maçons : l’entreprise Gaggione…
  • Document Garnier : Gorron bourg ou ville (fin)…

Catégorie fictions :

  • La Pierre Tournante : plus que des inexactitudes…

Mes publications :

  • Janvier 2015 : « Saga Gorronnaise »…

Les articles de la semaine prochaine seront postés le vendredi 11 mars 2016 (du fait de l’exposition).

D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

L’exposition sur l’histoire de Gorron se déroulera, comme chaque année, le week-end de la Foire Fleurie (12 et 13 mars 2016), à la salle d’honneur de la Mairie.

Le thème central en sera Jean-Jacques Garnier, un illustre Gorronnais trop peu connu dont le nom a été donné à une rue de la ville.

Une série de vidéos datant des années 1969 à 1993 (fête des fleurs, Bicentenaire de la Révolution, fête de la musique, fêtes des écoles…) seront diffusées en parallèle à l’exposition.

Des cartes postales et des photos de classes anciennes pourront être consultées sur place.

Le réalisateur de l’exposition (dans le cadre de l’Amicale Laïque), Jean-Claude Jouvin, dédicacera ses ouvrages sur l’histoire de Gorron (« Histoire de Gorron des origines à la Seconde Guerre mondiale », « Saga Gorronnaise » et « La vie de Jean-Jacques Garnier »).

Actualité de la semaine (7ème/2016)...
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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 12:40
Gorron en cartes postales…
Les deux générations de tonneliers.
Les deux générations de tonneliers.

La rue Magenta

GORRON (Mayenne) – Rue Jean-Jac-Garnier et rue Magenta V. Chantepie, relieur-éditeur, Gorron.

Ce n’est pas la première fois qu’on relève une orthographe fantaisiste (Jean-Jac-Garnier) dans les légendes des cartes postales de l’époque.

Cette vue nous permet de voir le côté gauche de la rue Magenta, où se trouvait la poste (on ne distingue que l’enseigne - rectangle - sur laquelle il n’est pas possible de lire ce qui est écrit). La boutique devant laquelle se trouve une brouette est celle du tonnelier Bourdon.

GORRON (Mayenne). – Place du Général Barrabé. Hamel Jallier et Cie.

De l’autre côté de la rue Magenta, le magasin Picot-Lory donne sur la place du Général Barrabé (ancienne place des Quatre Piliers). Isidore Picot est recensé comme cordonnier/mercier en 1906 avec sa femme Joséphine Lory, sans profession.

Rappelons que la rue Magenta se poursuit à l’époque jusqu’au Champ de foire. Les immeubles, au nord de la place sont donc recensés rue Magenta.

Gorron en cartes postales…
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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 12:37
Le château du Bailleul…

La famille du Bailleul (suite)

La marquise du Bailleul (femme de Pierre V), meurt le 29 août 1772. Sa fille Louise - Hyacinthe - Pulchérie meurt en 1776. Les deux dernières demoiselles du Bailleul, Françoise-Marie et Victoire - Anne - Félicité possèdent en indivision les terres de la seigneurie jusqu’à la Révolution. Elles habitent le plus souvent à Mayenne.

Elles sont mises en état d’arrestation le 8 thermidor an II (26 juillet 1794) par le comité de surveillance de Mayenne pour les motifs suivants : avoir demandé à l’évêque du Mans l’autorisation de faire célébrer la messe chez elles (par des prêtres réfractaires vraisemblablement) et avoir tenté de dissimuler des papiers dans le cadre de l’imposition des gens riches déclarés suspects (considérées comme hostiles à la Révolution).

Elles sont emprisonnées à Chartres. La plus jeune, Victoire - Anne – Félicité meurt pendant son emprisonnement. L’aînée, Françoise – Marie survivra et rentrera à Mayenne.

Ephémérides

1703

Les halles du marché de la ville de Gorron sont renversées par un vent très violent qui s’est élevé le 8 janvier sur les quatre heures du matin. D’autres bâtiments et de nombreux arbres fruitiers ont été cassés.

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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 12:34
Le canton de Gorron sous la Révolution…

Une série d’articles qui aboutiront à l’exposition annuelle de 2017 commence dans cette rubrique. Dans un premier temps, un tableau de Gorron à la veille de la Révolution sera dressé, à partir, notamment, du questionnaire de 1788 et du cahier de doléances de 1789. Une démarche analogue sera entreprise pour les paroisses qui intègreront le futur canton.

Le questionnaire de 1788 et le cahier de doléances de 1789

A la fin du 18ème siècle, la France connaît de multiples crises : institutionnelle, sociale, économique, financière… Ces multiples crises vont aboutir à la Révolution de 1789 qui changera en profondeur toute l’organisation du pays. Cette révolution va commencer par la réunion des Etats Généraux, assemblées des représentants des peuples de France que le roi réunissait exceptionnellement quand le royaume connaissait une crise (souvent financière).

Toutes les paroisses du royaume étaient concernées et consultées par les assemblées provinciales. C’est ainsi que l’assemblée provinciale du Maine fit remplir un questionnaire que la paroisse de Gorron renseigna le 25 février 1788. Tout comme elle établira un cahier de doléances le 5 mars 1789. Ces documents qui doivent être pris avec réserves (rédigés dans chaque paroisse ils reprennent souvent des revendications stéréotypées et les étayent par un tableau plutôt noir de la situation réelle) nous fournissent cependant des renseignements très importants sur la vie des paroisses à l’époque.

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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 12:27

Rue du Maine / rue de la Gare / rue du stade

Avant de passer à une autre voie de Gorron au 19e siècle, deux nouvelles vidéos. Il s’agit, pour l’une de la rue du Maine qui va de la place du Général Barrabé à la route de Brecé (qui longe le second complexe sportif gorronnais, face aux premiers HLM construits à Gorron). Rue qui est reliée à l’ancienne gare (actuellement le Centre de Secours) par une voie appelée la rue de la Gare.

Pour la seconde, la rue du stade (et non la rue de la Gare comme il est dit dans la vidéo), elle part du Plan d’eau (actuellement en voie d’assèchement) et arrive à l’actuel Centre de Secours. Elle longe le stade Lucien Dollé (premier complexe sportif gorronnais).

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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 12:25
Vers l’an 2000…

La Jeanne d’Arc

Les activités musicales

Fanfare et clique sont créées dès 1910. Elles animent les fêtes locales, notamment religieuses (Fête Dieu). Elles participent aux concours départementaux, remportant de nombreuses médailles, notamment dans les années 1920. En 1954, la fanfare compte 80 musiciens. Puis, dans les années 1960, l’activité décline.

Avant ce déclin, une section de trompes de chasse (le Rally Cor) est créée dans les années cinquante.

Le cinéma

Dès le début du XXème siècle, des séances de projection étaient données dans la salle du patronage Saint Martin (à l’endroit du cinéma actuel). Les séances de projection (sous différentes formes, par exemple les images fixes longtemps utilisées dans le cadre du patronage, le jeudi après-midi) ont toujours occupé une grande place dans les loisirs offerts par la Jeanne d’Arc. Le cinéma, à proprement parler, arrêté pendant la Seconde Guerre mondiale, est relancé en 1945 par l’achat d’un nouvel appareil. La dernière séance du cinéma de la Jeanne d’Arc a lieu le 7 août 1978. Le cinéma sera repris en régie municipale en 1992. A noter l’incendie de la salle le samedi 25 février 1956 qui a nécessité une reconstruction et l’utilisation de la salle des fêtes de la mairie pour les projections pendant les travaux.

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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 12:22
Mes publications…

« Saga Gorronnaise » - janvier 2015. Prix : 15 € (+ frais de port : 6 €).

Cette rubrique permettra aux visiteurs du blog d’accéder plus facilement aux ouvrages édités par Jean-Claude Jouvin qui reprennent une partie des articles postés sur le blog. Ces ouvrages sont disponibles chez l’auteur (jouvinjc@wanadoo.fr ; 02 43 08 61 14 ; 27bis rue des Sarrazins 53120 Gorron).

Après la réalisation d’un ouvrage historique sur l’histoire de Gorron, un roman, s’inscrivant dans les données recueillies, vient compléter, à l’aide de la fiction, une approche permettant de mieux connaître la petite ville du Bas-Maine. Les faits historiques y côtoient l’imagination de l’auteur. Les personnages, sont imaginaires mais correspondent à certaines familles gorronnaises qui ont marqué leur temps.

Mes publications…
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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 12:20
La rue du Pont de Hercé.
La rue du Pont de Hercé.

Jean-Marie Houtin

Le seize octobre 1889, Jean-Baptiste Houtin, journalier, 31 ans, vient déclarer la naissance de son fils, Jean-Marie né le 15 octobre à neuf heures du soir, à son domicile, au Pont de Hercé. La mère est Marie Lévêque, sans profession. 32 ans.

Deux témoins accompagnent le père : Constant Leblanc, maçon, 33 ans et François Lagoutte, sabotier, 30 ans. Ce Constant Leblanc est le fils de Louis Leblanc, maçon, et de Constance Dreux dont nous avons suivi la famille dans l’étude des maçons présents rue Jean-Jacques Garnier au 19e siècle (voir rubrique histoire de Gorron, un siècle d’histoire).

En 1936, Jean-Marie Houtin est maçon, employé Leblanc. Il habite rue Brochard-Brault avec sa femme Marie-Louise Cousin et ses enfants : Jean, Marie-Louise, Solange, Georgette, Madeleine.

Dans les années 1930, un cimentier originaire d’Italie, André Gaggione, va développer une importante « Entreprise Générale de Bâtiment et de Travaux Publics ». Cette entreprise va fragiliser les artisans maçons nombreux à Gorron dans la première moitié du 20e siècle. Mon père, Georges Jouvin, en 1947, va s’installer à Gorron, à la suite de Constant Leblanc…

Pour Nathalie : connaissez-vous le n° de la maison où habitait votre grand-mère rue Brochard-Brault ?

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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 12:17
Le square, à droite de la photo.
Le square, à droite de la photo.

Gorron, ville et non bourg

Après avoir évoqué la compagnie de pompiers, le maire met en avant « une belle et excellente musique bourgeoise ».

La pratique de la musique est une activité constante à Gorron. Je n’ai pas d’éléments concernant cette musique en 1864. Par contre, une fanfare et une clique sont créées dès le début du 20e siècle, dans le cadre de la Jeanne d’Arc.

« L’hiver prochain, un vaste terrain sera approprié en une place publique entourée d’arbres avec un square émaillé d’arbustes verts. »

Ce square se situera au Bignon. C’est ici, dans les années 1920 que sera érigé le monument aux morts consacrés aux morts de la Première Guerre mondiale. Les arbres seront coupés en 1941.

« Vous comprendrez, Monsieur, qu’une telle localité peut revendiquer le nom de ville.

Agréez, je vous prie, Monsieur le Rédacteur, l’expression de mes sentiments très distingués.

Le maire de la ville de Gorron

Péan »

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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 12:13

Plus que des inexactitudes

Lorsqu’il fut à peu près sûr d’avoir tout déchiffré et compris, il reprit, point par point, la description de la scène qu’il avait vécue avec les gendarmes et le médecin. Très vite, il sentit que quelque chose n’allait pas. Il fit alors, consciencieusement deux colonnes sur une feuille vierge. Il ne se doutait pas, en procédant aussi méticuleusement, qu’on aurait pu se moquer de ce côté obsessionnel, du temps qui pouvait être perdu pour préserver une forme plus destinée à le rassurer qu’à véritablement mener à bien la tâche qu’il s’était fixée.

D’un côté, ce qu’il avait cru voir. Non, ce qu’il avait vu ! De l’autre, les faits relatés par le gendarme. Et il recensa, sur une autre feuille, les points de divergence. La femme était couchée sur le ventre et non sur le dos dans le ruisseau. L’eau était basse et ne recouvrait pas entièrement le corps. La blessure derrière la tête n’était pas mentionnée. A aucun moment il n’était question des cordes nouées dans le dos. Pas plus que de l’état des visages de la mère et de l’enfant. Il y avait bien d’autres détails discordants mais Simonin ne les jugea pas suffisamment importants pour les retenir.

La Pierre Tournante…
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  • : Le blog de jouvinjc
  • : Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
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Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par courriel à l'adresse suivante : jouvinjc@wanadoo.fr

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