L’objectif est de recenser les domestiques (hors agriculture), de connaître les familles qui les emploient. Dans la mesure du possible, essayer de repérer leur lieu de naissance, leur origine sociale et la durée de l’exercice dans la fonction.
Un roman très original. 73 chapitres très courts. Comme des pièces d’un puzzle qui, progressivement, se construit. Trois époques : le Moyen Age, le 19e siècle et notre monde actuel. Une œuvre d’art : les tapisseries de la Dame à la Licorne. Avec de nombreuses problématiques abordées comme la condition féminine, la dérive commerciale de l’art… Et une belle langue simple et poétique par moments, plus réaliste à d’autres. L’auteur présente son œuvre comme une plaisanterie, un petit roman. Il est trop modeste.
Pour moi, ce roman illustre le pouvoir de l’écriture quand elle est pratiquée par des écrivains de talent. Les trois héroïnes principales : la tisseuse qui connaîtra le viol et le bûcher ; George Sand retirée à Nohant, désabusée par le milieu littéraire et artistique en général de son époque ; Clara, aux prises avec la dureté économique de la sienne. Ce qu’elles ont à endurer, leurs stratagèmes pour se défendre, variant à chaque époque, illustrent bien la place qu’on a toujours accordée aux femmes. Et tout cela avec humour, poésie, sans écarter la dureté de la réalité. Une belle réussite.
Préparation d'un roman dont l'héroïne principale sera une domestique qui passera sa vie d'adulte au service d'une famille d'industriels gorronnais.
Rosalie Jouvin
Montenay
En 1876, nous retrouvons au hameau Les Isles la famille Jouvin : Louis Jouvin, journalier, son épouse Joséphine Cothereau et leurs enfants : Mélanie, Louis, Joseph, Jean-Marie,
Les aînés, jusqu’à Rosalie, ont quitté la maison. Rosalie a 13 ans. Serait-elle déjà placée comme servante ? Quoi qu’il en soit, elle ne l’est pas à Montenay.
Gorron
En 1876, Rosalie n’est pas encore employée comme domestique par la famille Gendron. Nous perdons donc sa trace pour l’instant.
A partir des signataires des documents prérévolutionnaires ( Questionnaire de l’assemblée provinciales du Maine, Cahiers de doléances) j’essaie de retrouver des descendants gorronnais à ces signataires.
Familles influentes lors de la Révolution
François Rousseau marié à Marie Ruault. François est le fils de Joseph Rousseau et Jeanne Lecour.
En 1846, nous trouvons Atalie Rousseau (rue Royale), Zoé Rousseau (place au Blé), Louise Rousseau (quartier de la Mairie), Louise Rousseau (quartier de la Mairie), Hyppolite Rousseau (quartier des Halles), propriétaires.
Dans ce premier temps nous suivrons ces personnes.
Rousseau Atalie : 42 ans. Né le 22/07/1804 (3 thermidor an 12). Fils d’Augustin Rousseau et d’Anne Lefaux.
Un journal (purement fictif) tenu par un membre d’une vieille famille gorronnaise, me permet de revenir sur des éléments marquants de l’histoire de la ville dans le cadre de l’actualité nationale annuelle…
Le journal de Marguerite Péan (épouse Gabriel Boullard)
Décembre 1895
Le duc d’Abrantès est maire de Gorron. Il a succédé à Auguste Le marchant qui a gardé des ambitions politiques. La rivalité entre les deux hommes marque la vie de la ville. Le premier se dit bonapartiste, sa femme descend d’un général de Napoléon. Il est proche de la cure. Le second s’affirme résolument républicain.
Cette rivalité a abouti à la création de deux sociétés de secours mutuels. Ce qui est une aberration pour une petite ville de 2 533 habitants. Heureusement, la population se réunit autour du sport et des fêtes. Un vélo club vient d’être créé.
Au niveau national, l’affaire Dreyfus semble être réglée. Le capitaine a été dégradé, condamné au bagne. Il se trouve actuellement dans l’île du Diable d’où on revient rarement. Beaucoup s’en réjouissent, notamment à Gorron.
A partir du recensement de la population de 1975, en ne retenant que les adultes natifs de Gorron, j’essaie de retrouver les plus anciennes familles gorronnaises. On s’aperçoit assez vite que la population est sans doute beaucoup plus mobile qu’on ne pourrait le penser dans les siècles passés.
1975
Rue du Maine
Madeleine Fougères, née le 04/04/1931, employée aux écritures, épouse de Louis Letourneur, tôlier, rue du Maine.
Madeleine Fougères est la fille de Marcel Fougères et de son épouse Madeleine née en 1904 à Gorron, cultivateurs à la Chennerie. Je n’ai pas retrouvé le nom de Madeleine.
Léonie Guesdon/Chérel, 19/09/1893, rue du Maine. Léonie est la fille de Pierre Chérel, cultivateur à la Grande Jeunière et de Thérèse Guesdon.
Aux visiteurs du blog, je souhaite une très bonne année 2023. Au cours de cette année, je vais poursuivre mes modestes recherches historiques sur l’histoire de Gorron. Je voudrais remercier ceux qui, par leurs commentaires peuvent enrichir le contenu du blog ou rectifier des erreurs. J’ai constaté qu’il m’arrivait souvent de me tromper, d’écrire 1972 au lieu de 1872, par exemple, comme dans le dernier journal de bord concernant Rosalie Jouvin.
Je profite de cette nouvelle année pour solliciter tous documents permettant de nourrir la rubrique « Echanges ». Quelle que soit la période concernée, les photos qui permettent de la faire revivre sont généralement bien appréciées.
En illustration, j’ai recherché quelques photos sur lesquelles la neige était à Gorron. Une situation qui se fait malheureusement de plus en plus rare. Il s’agit, pour l’une, de jeunes Gorronnais faisant de la luge en 1943 près du cimetière et, pour l’autre de l’année 1965 avec, de gauche à droite : Gérard Lecapitaine (19 ans), Jean-Claude Jouvin (18 ans), Alain Bohuon (17 ans), Pierre Bodin (19 ans), Bernard Caillebotte (19 ans).
A partir du recensement de la population gorronnaise de 1962 et une collection de reproduction de cartes postales anciennes j’essaie de retrouver les immeubles sur les cartes postales et leurs occupants en 1962
Recensement de 1962
Rue et place de la Houssaye
N° 13 : Henri Danjou, chauffeur, et son épouse Marie Fardin, débitante.
On a besoin d’hommes et de femmes dynamiques, compétents, courageux, pour assumer les tâches d’élus. Et quand ils sont régulièrement réélus, c’est qu’ils ont donné satisfaction. Malheureusement, pour assurer ces fonctions difficiles, il faut aussi souvent une certaine hypertrophie du moi, un ego un peu disproportionné. C’est pourquoi des contre-pouvoirs sont nécessaires pour éviter à ces élus le sentiment de toute puissance qui peut entraîner des dérives. On voit cela à tous les niveaux de la Présidence de la République au plus modestes des conseils municipaux.
Si l’on en croit la presse, l’ambiance du dernier conseil municipal de Gorron a été « suspicieuse et houleuse ». Sans entrer dans les détails (notamment le rôle de l’Association des Citoyens Gorronnais), le maire, dans un premier temps, a balayé les critiques : « du grand n’importe quoi », « les choses se sont toujours faites dans les règles » pour, ensuite reconnaître au cours du conseil, quelques erreurs, « il se peut que nous ayons fait des erreurs, mais les erreurs sont humaines ».
Je pense qu’il aurait été préférable de commencer par cette reconnaissance. On aurait peut-être ainsi pu éviter les invectives, le mépris réciproque. Quand le conflit ne peut être réglé entre deux parties, il faut un tiers pour le résoudre. En l’occurrence, ici, la justice. Des plaintes devraient être déposées pour conflits d’intérêts, manque de transparence, règlements non respectés… On peut le regretter mais les accusations sont graves. Espérons que les jugements, quels qu’ils soient, seront rapides et feront retomber la tension.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
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