A partir du recensement de la population de 1975, en ne retenant que les adultes natifs de Gorron, j’essaie de retrouver les plus anciennes familles gorronnaises. On s’aperçoit assez vite que la population est sans doute beaucoup plus mobile qu’on ne pourrait le penser dans les siècles passés.
1975
« Pince-vent »
Alfred Jourdain, né le 04/07/1925, chauffeur.
Ses parents Alfred (Oisseau) et Céline Boullé (Paris), ne sont pas originaire de Gorron. Il ne sera pas retenu dans l’étude.
Récapitulatif (2)
Sur 839 personnes retenues, 154 sont originaires de Gorron. Sur ces 154, 56 s’inscrivent dans une lignée de plus d’une génération.
Route d’Ernée
Gérard Couillaux, né le 22/10/1939, monteur en préfabriqués. Il ne peut être retenu par manque d’informations sur ses parents.
Récapitulatif (2)
Sur 842 personnes retenues, 155 sont originaires de Gorron. Sur ces 155, 56 s’inscrivent dans une lignée de plus d’une génération.
A partir du recensement de la population gorronnaise de 1962 et une collection de reproduction de cartes postales anciennes j’essaie de retrouver les immeubles sur les cartes postales et leurs occupants en 1962
Recensement de 1962
Rue des Juifs
N° 2 : Edmond Guerrier, entrepreneur travaux agricoles, son épouse, Marie-J. Barré, piqueuse en chaussures et leurs enfants : Raymonde, Marie-Thérèse, Norbert.
L’objectif est de recenser les domestiques (hors agriculture), de connaître les familles qui les emploient. Dans la mesure du possible, essayer de repérer leur lieu de naissance, leur origine sociale et la durée de l’exercice dans la fonction.
Le recensement des domestiques est repris à partir de 1872 dans lequel leur l’origine est notifiée.
Dans le cadre de la préparation d’un roman dont l’héroïne est une domestique de la fin du 19ème siècle, j’ai choisi ce volume des Rougon-Macquart. Un immeuble hébergeant plusieurs familles de la petite bourgeoisie, parfois pauvres, et leurs domestiques. Inutile de revenir sur le talent de Zola et son réalisme. Mais cet ouvrage n’est pas celui qui m’a le plus séduit dans la monumentale série.
La galerie des personnages scrutés par l’auteur n’est guère séduisante. Chez les maîtres tout d’abord où les jalousies, les médisances, la pingrerie sont massifs. Mais aussi chez les domestiques qui, eux-mêmes, montrent des défauts peu reluisants : grossièreté, malhonnêteté, malpropreté…
Peu de personnages trouvent grâce au regard critique de Zola. On sait que ses romans ont souvent été taxés à l’époque de crudité, d’obscénité même. Celui-ci tendait le flanc à ce type de critiques. La description de l’accouchement d’une domestique, seule, est parfois difficile à supporter dans ses descriptions détaillées.
Préparation d'un roman dont l'héroïne principale sera une domestique qui passera sa vie d'adulte au service d'une famille d'industriels gorronnais.
1914 : mobilisation générale
Le 1er août 1914, devant la situation militaire en Europe, la France annonce la mobilisation générale grâce au tocsin, l’affichage, et les messages des tambours de ville. Le lendemain, elle est officiellement décrétée. Tous les hommes de 20 à 48 ans sont tenus de rejoindre sans délai leur unité d’affectation. L’Empire Allemand déclarera la guerre à la France le 4 août 1914.
En Mayenne, deux régiments d’infanterie, les 124ème et 130ème, en garnison à Mayenne et à Laval, partent le 5 août. Le premier soldat gorronnais victime de la guerre est mort le 17 août 1914 d’un accident en service commandé, dans la Meuse à Samogneux. Il faisait partie du 130ème régiment.
A Gorron, le tocsin est sonné. Considérant sans doute que le battant du bourdon n’était pas assez puissant, on frappa la cloche à l’aide d’un marteau ou d’une barre de fer. Ce qui entraîna une grande fêlure. On dut le changer le 14 août 1923.
Un journal (purement fictif) tenu par un membre d’une vieille famille gorronnaise, me permet de revenir sur des éléments marquants de l’histoire de la ville dans le cadre de l’actualité nationale annuelle…
Le journal de Marguerite Péan (épouse Gabriel Boullard)
1917
Dix Gorronnais morts au front. Si le nombre de décès diminue, le drame reste entier. Et, dans la presse, on voit plus de médailles distribuées que d’avis de décès : récompenses pour avoir bien mené ses hommes au combat, pour le dévouement d’un prêtre infirmier, pour un soldat affecté aux soins de malades… On veut sans doute préserver le moral des armées qui, parfois, paraît fléchir.
La guerre continue. Elle devait être courte. Nous en sommes dans la troisième année et on n’en voit pas la fin. L’entrée en guerre des Etats Unis va peut-être, enfin, faire bouger les choses. La fatigue et l’exaspération se développent dans le pays. Des grèves ont été déclenchées dans les usines de fabrication des munitions dont les ouvriers sont très peu payés. Des soldats, au front, se sont révoltés devant l’absurdité de la boucherie. Des peines de mort ont été prononcées.
A partir du recensement de la population de 1975, en ne retenant que les adultes natifs de Gorron, j’essaie de retrouver les plus anciennes familles gorronnaises. On s’aperçoit assez vite que la population est sans doute beaucoup plus mobile qu’on ne pourrait le penser dans les siècles passés.
1975
La Petite Mancellière
Pierre Rousseau, né le 15/10/1940.
1ère génération
Pierre Rousseau
Vendeur de meubles
Cultivatrice
La Pierre-Pichard
1975
2ème génération
Abel Rousseau
Entrepreneur en scierie
Suzanne Leichner
Rue du Pré
1938
3ème génération
Abel Rousseau
Industriel
Lucienne Romagné
Rue du pré
1908
4ème génération
Ernest Romagné
Cordonnier
Marie Milet
Ouvrière
1885
5ème génération
Auguste Romagné
Menuisier
Virginie Dubourg
1850
6ème génération
Augustin Romagne
Marie Legros
Nous ne retrouvons pas l’acte de mariage d’Augustin Romagné et de Marie Legros
Récapitulatif
5ème génération
Romagné
Menuisiers - cordonniers
Morin
Menuisiers - mécaniciens
Herpin Léon Deniau
Sacristain – cirier – notaire - charpentier
Chemin
Cultivateurs
Bailleul Ernault
Bouchers
Delangle - Boittin
Carrier – ouvrière chaussures -Cultivateurs
Pottier - Gendron
Secrétaire – négociant en salaison - tanneurs
Rousseau - Romagné
Vendeur de meubles – entrepreneur en scierie – cordonnier - menuisier
Récapitulatif (2)
Sur 837 personnes retenues, 153 sont originaires de Gorron. Sur ces 153, 56 s’inscrivent dans une lignée de plus d’une génération.
A partir du recensement de la population gorronnaise de 1962 et une collection de reproduction de cartes postales anciennes j’essaie de retrouver les immeubles sur les cartes postales et leurs occupants en 1962
Recensement de 1962
Rue des Juifs
N° 1 : Victor Manceau, plombier-zingueur, son épouse, Yvette Trolet et leur fille Marie-Claire.
L’objectif est de recenser les domestiques (hors agriculture), de connaître les familles qui les emploient. Dans la mesure du possible, essayer de repérer leur lieu de naissance, leur origine sociale et la durée de l’exercice dans la fonction.
Le recensement des domestiques est repris à partir de 1872 dans lequel leur l’origine est notifiée.
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
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