Une rétrospective : pèlerinage à Pontmain (jeudi 11 septembre 1919).
A 6h 30, 210 pèlerins, accompagnés de cinq prêtres, montent dans le train à la gare de Gorron. La locomotive patine un peu, compte-tenu de la charge (le maximum autorisé par la compagnie). Entre Fougerolles et Landivy, un des rouages essentiels du train se brise. Les pèlerins terminent le voyage à pied en chantant des cantiques.
La basilique de Pontmain est bondée. Plusieurs milliers de fidèles sont présents, venant notamment de Fougères. La journée se passe en manifestations religieuses : messe, prières pour les morts sur la place de l’Apparition, à écouter M. le Supérieur des chapelains et recevoir la bénédiction du Saint-Sacrement.
Une locomotive envoyée de Laval revient chercher les pèlerins en fin d’après-midi.
Reçu à polytechnique mais devenu ouvrier typographe pour nourrir sa famille, Pierre Leroux sera éditeur, philosophe et homme politique français au 19e siècle. Ami de George Sand, son œuvre est considérable bien que plutôt oubliée. Inventeur du mot socialisme, sa pensée se caractérise par un équilibre entre l’égalité et la liberté. Sans oublier la fraternité. Il refuse les clivages radicaux et cherche toujours les aménagements entre des apparentes oppositions. Par exemple entre matérialisme et spiritualisme. Il est à l’origine de la création d’une encyclopédie nouvelle qui l’amène à toucher à de nombreux domaines de connaissances. Mais c’est aussi un pragmatique qui créé une imprimerie et autour de laquelle se construira une communauté de vie. Il participera à la vie politique en se présentant aux élections. Il sera élu député. Bien que refusant la violence comme moteur du changement social, il soutiendra les insurgés de 1848 et s’opposera à Napoléon III.
Notre héroïne, Léodile, découvrira Pierre Leroux grâce aux écrits de George Sand. Elle adhèrera aux thèses de cet homme en matière politique et sociale.
L’affaire de la duchesse de Berry a ému toute la France et en particulier les département de l’ouest. La belle-fille de l’ancien roi Charles X qui a abdiqué, veuve, revendique la Régence et le rétablissement de la royauté pour son fils Henry V, duc de Bordeaux, considérant Louis Philippe, roi des Français comme un usurpateur. Ces querelles de famille n’auraient pas eu autant d’ampleur si la duchesse n’avait voulu déclencher une cinquième chouannerie. Ce qui nous touchait de près. La tentative fut un échec et la duchesse arrêtée.
Cet épisode nous ramène aux révoltes des royalistes contre la Grande Révolution qui n’ont cessé de secouer notre région. Déjà, vers la fin de cette époque, beaucoup en avait assez de ces luttes souvent meurtrières. Alors, cette dernière secousse a exaspéré bon nombre de citoyens aspirant au calme et à la postérité.
Après avoir beaucoup apprécié son ouvrage « Vivre avec nos morts », j’ai voulu approfondir la pensée de l’auteure. Mais « Comprendre le monde » est une petite conférence, un mince opuscule qui ne nous apprend rien de nouveau sur cette femme rabbin. Nous y retrouvons l’importance accordée aux récits (contes, fables, textes religieux…) qui font un lien entre passé, présent et avenir. L’auteure y voit une vérité universelle, à condition de distinguer cette vérité de la réalité. Cette distinction est particulièrement nécessaire dans les textes religieux. Ce qui n’est pas fait chez les radicaux qui prétendent appliquer à la lettre ces textes dans la réalité actuelle. C’est sans doute ce qu’il y a de plus fort chez cette femme rabbin qui est capable de questionner son propre discours religieux et la misogynie présente dans tous les monothéistes.
Il s’agit, vraisemblablement, de Georges Bodin, fils de Louis (scieur de bois), et de Berthe (couturière), recensés rue du Maine en 1936. Nous n’avons pas d’information sur sa femme Marie-Thérèse.
Etienne Le Saulnier : cabaretier ; Michel Le Fizelier : maréchal ; Augustin Morin, François Chérot, François Colin, Guillaume Bizet : menuisiers ; Julien Richet, Michel Gérard : tailleurs d’habits ; Mathurin Blanchetière : lainier ; Michel Le Péculier, Pierre Meslin : Roittiers ; Jean Le Blanc, Etienne Ducoin : maçons ; Philippe Thierry : sellier/bourrelier ; Pierre Normandière, Pierre Bouillon : charpentiers ; François Chenu : huissier.
Louis Morin, menuisier (employé Roussel), son épouse, Céleste Chantepie, recensés rue du Bignon en 1906. Ils se sont mariés le 04/02/1875 à Gorron. Louis est né le 15 août 1852 de Louis Morin, maçon et d’Anne Pottier. Il ne fait pas partie de la lignée directe des Morin, menuisiers qui, sur deux générations, ont exercé à Gorron au 19e siècle.
Jean François Morin › Vital, Germain, Victor, Jean, Constant, Napoléon.
Lignée Rousseau
Mathurin Rousseau, 62 ans : recensé en 1861 à la Brimandière avecson épouse Perrine Briman.
Albertine Oger née le 28/04/1905. Elle est la fille d’Albert Oger (commerçant – machines à coudre), originaire de Gorron et de son épouse originaire de Colombiers. Albert, est né le 2 décembre 1878 de Jean-Baptiste Oger, laboureur et de Hyacinthe Louveau. Nous ne retrouvons pas ce mariage. La lignée ne sera pas retenue.
Jean Fillâtre né le 09/08/1926. Il est le fils de Marcel Fillâtre, notaire, originaire de Mayenne et de Cécile Herpin, originaire de Gorron. Dans cette rubrique, nous avons déjà rencontré Cécile Herpin et remonté sa lignée sur cinq générations. Avec Jean Fillâtre nous avons désormais une lignée de six générations.
6 générations
Bourdon Leblanc
Tonneliers – piqueuses - maçons – fileuse de laine
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Principalement axé sur l'histoire locale (ville de Gorron), ce blog permettra de suivre régulièrement l'avancée des travaux réalisés autour de ce thème.
Vous trouverez dans ce blog trois thèmes liés à l'histoire de la ville de Gorron. Les différents articles seront renouvelés régulièrement. Ceux qui auront été retirés sont disponibles par
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