Correspondance pendant la Seconde Guerre mondiale (Paris/Gorron).
Nous avons vu la semaine dernière que les envois de la province à la capitale se diversifiaient. Cette évolution se confirmera dans la suite du courrier, correspondant, cette fois, à la fin de la guerre. Nous reprenons la correspondance de la nièce : Renée.
« Mercredi 31 mai 1944 »
« Nous sommes continuellement en alertes on arrive à ne plus savoir si c’est la fin d’une ou le commencement d’une autre ».
Nous sommes à la veille du débarquement en Normandie qui va ouvrir aux Alliés la voie de la victoire.
« Jeudi 22 juin 1944 »
Le débarquement a donc eu lieu le 6 juin 1944. Les combats sur le sol de France renforcent les difficultés et provoquent des drames.
« J’ai été à la poste et là ils m’ont dit qu’ils acceptaient les mandats mais n’étaient pas responsables s’ils n’arrivaient pas. »
« Le ravitaillement est de pire en pire, on se bat pour une salade. »
« Je sais que Mayenne a été bombardé, je vois que je ne suis pas plus en danger à Paris qu’à Gorron. »
La ville de Mayenne a effectivement été bombardée. Il y a eu d’importantes destruction et de nombreuses victimes, dont deux jeunes Gorronnais (Lucien Mauduit et Albert Leblanc).
Correspondance pendant la Seconde Guerre mondiale (Paris/Gorron).
Nous avons vu la semaine dernière que les envois de la province à la capitale se diversifiaient. Cette évolution se confirmera dans la suite du courrier, correspondant, cette fois, à la fin de la guerre. Nous reprenons la correspondance de la nièce : Renée.
« Mercredi 31 mai 1944 »
« Nous sommes continuellement en alertes on arrive à ne plus savoir si c’est la fin d’une ou le commencement d’une autre ».
Nous sommes à la veille du débarquement en Normandie qui va ouvrir aux Alliés la voie de la victoire.
« Jeudi 22 juin 1944 »
Le débarquement a donc eu lieu le 6 juin 1944. Les combats sur le sol de France renforcent les difficultés et provoquent des drames.
« J’ai été à la poste et là ils m’ont dit qu’ils acceptaient les mandats mais n’étaient pas responsables s’ils n’arrivaient pas. »
« Le ravitaillement est de pire en pire, on se bat pour une salade. »
« Je sais que Mayenne a été bombardé, je vois que je ne suis pas plus en danger à Paris qu’à Gorron. »
La ville de Mayenne a effectivement été bombardée. Il y a eu d’importantes destruction et de nombreuses victimes, dont deux jeunes Gorronnais (Lucien Mauduit et Albert Leblanc).