Note de lecture
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« La vie d’un simple » (Emile Guillaumin)
Entre une chronique paysanne et un roman, ce récit à la première personne raconte la vie d’un paysan au 19ème siècle, de l’enfance à la vieillesse. Le lecteur est plongé dans un monde qui n’a guère changé depuis la Révolution. Le monde des métayers, un peu au-dessus de celui des journaliers mais dans des situations tout de même précaire.
Une vie cantonnée à un petit territoire, occupée essentiellement par le travail de la terre. La petite société villageoise, la famille éloignée, sont bien décrites avec les solidarités mais aussi les mesquineries, les jalousies… Quant aux inégalités sociales, elles sont aussi fortement présentes.
Le métayer est à la merci du bourgeois propriétaire des fermes. Le plus souvent avare, méprisant, n'hésitant pas à donner congé aux métayers sans se préoccuper de ce qu’ils peuvent devenir ensuite. « Liberté, égalité, fraternité », des principes républicains bien souvent seulement théoriques.