Le nouveau roman (monsieur Louis), policier cette fois, commence par un chapitre se déroulant dans une école.
Classe unique
Le nombre des élèves diminuant dans les campagnes ou la montagne, il ne restait parfois qu’une classe dans les écoles. On y réunissait tous les niveaux de l’enseignement primaire. De la section enfantine correspondant à la grande section de maternelle au CM2. Avec souvent, un ou deux élèves par niveau.
La difficulté pour le maître était de passer d’un niveau à l’autre, ce qui nécessitait une organisation rigoureuse et des préparations très précises. Quand l’enseignant s’occupait d’un niveau, il fallait prévoir, pour les autres, un travail personnel.
L’intérêt pour l’élève était de pouvoir suivre en fonction de ses capacités le niveau qu’il pouvait avoir atteint sans tenir strictement compte de son âge. De la même façon, quand des difficultés se présentaient, l’enfant pouvait suivre le niveau inférieur. Une souplesse pédagogique que ne connaissait pas les classes classiques.