Note de lecture
« Nêne » (Ernest Pérochon)
J’ai découvert Ernest Pérochon en cherchant des textes sur l’instituteur du début du 20e siècle. J’ai appris alors qu’il avait obtenu le prix Goncourt en 1920. J’ai donc acheté le livre. Je l’ai regretté pendant une bonne partie de la lecture. Un style daté. Des personnages caricaturaux. L‘héroïne, domestique chez un cultivateur veuf avec deux enfants. Toutes les qualités et un amour pour le petit garçon et la petite fille, prête à tout sacrifice. Une rivale, belle mais méchante, manipulatrice, qui va épouser le cultivateur.
Quand je pensais à ce qu’avait pu faire Zola avec « La terre », je trouvais « Nêne » insignifiant. Heureusement, la seconde partie, et surtout la fin, sauve un peu l’ensemble. Tout cela a mal vieilli. Pérochon était un auteur à succès à son époque. Je comprends pourquoi il a été oublié.