Roman policier
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Mai 1968 (2)
Les « Katangais »
C’est le nom qu’on donnait à certains services d’ordre étudiants lors des occupations de bâtiments, notamment la Sorbonne. Leurs méthodes pouvaient être dénoncées comme trop violentes par les étudiants eux-mêmes. On les assimilait à d’anciens mercenaires qui auraient pu combattre au Katanga.
Lors des occupations, des marginaux, qui n’étaient pas étudiants, s’introduisaient dans les locaux. Leurs profils, parfois sulfureux, ont été montés en épingle par les opposants à la révolte étudiante. Cela permettait de discréditer le mouvement et de renforcer sa dénonciation (la chienlit selon le mot de de Gaulle).
Quel était leur nombre ? Quel fut réellement leur rôle ? Difficile de le dire. On a parlé de 150 individus, casqués et armés. Dans le roman, deux personnages, anciens soldats en Algérie, beaucoup moins violents que ces katangais, ont participé au service d’ordre des étudiants et ont sécurisé certaines occupations