Jacob, l’anarchiste
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Vers la fin du 19e siècle, les anarchistes refusaient, contrairement aux socialistes, de participer aux élections et voulaient la justice sociale en utilisant la force. Certains auront recours à la violence, au terrorisme, aux assassinats. D’autres choisissent un illégalisme pacifique. Adeptes de la reprise individuelle, ils deviennent tout bonnement cambrioleurs.
Marius Jacob, né en 1879, fut l’un de ceux-là. Parmi ses nombreux métiers, il fut apprenti typographe. C’est à cette époque qu’il s’intéressa aux anarchiste et lu de nombreux auteurs comme Elisée Reclus, Kropotkine, Malatesta… Adepte des déguisements, des pseudonymes, maniant l’humour et l’ironie, refusant toute violence, il connait une certaine célébrité.
Mais les dérives violentes sont toujours possibles. Un agent est tué lors d’un cambriolage. Même si Marius n’est pas le tueur, il est condamné à perpétuité au bagne à Cayenne. Il en ressortira et mènera ensuite une vie militante. Il se suicidera en 1954.
Deux des personnages du roman se prétendront anarchistes et pratiqueront la reprise individuelle.