Bulletins paroissiaux
1931
Jules Ferry et le pharisaïsme des anticléricaux. Article, une nouvelle fois, qui manque un peu d’objectivité. Il est d’ailleurs singulier que le terme pharisaïsme soit utilisé (piété ostentatoire, formalisme hypocrite chez un dévot ou religieux). Alors que Jules Ferry est présenté comme un franc-maçon dont l’objectif est la déchristianisation générale (la) désagrégation, (la) désunion, autrement dit l’œuvre de barbarie. (…) Construire une humanité sans Dieu, c’est l’unique raison des radicaux socialistes. Tout le reste, neutralité, respect de toutes les religions ne sont qu’hypocrisie et mensonge. Dans cet état d’esprit le dialogue devait être très difficile à l’époque…
Il ne peut y avoir de morale que venant de Dieu. Tout autre morale ne pourrait être que sotte, niaise… Le Bien et le Mal seraient des mots vides de sens. Les utiliser devant des enfants à l’esprit éveillé, c’est comme si on les nourrissait avec de la « gnôle de mauvaise qualité ». Cette fois, l’excès dans l’argumentation pourrait presque nous amener à sourire.