Ouest-Eclair
Un article du 24 mars sur le blog concernant un vol de pommes de terre, de haricots et de carottes en 1940 à Gorron a été commenté par un lecteur du blog. J’avais moi-même minimisé le « vol » en rappelant la vie difficile et le manque de nourriture à l’époque mais notre lecteur a illustré ces difficultés.
Les personnes impliquées étaient dans la misère : « que le sol de la maison était en terre battue, pas d’assiettes mais des trous dans la table (et pas souvent grand chose à mettre dedans à part une maigre soupe) et qu’avant eux la maison était “habitée” par des cochons (en fait c’était une porcherie) ».
Des articles de presse accompagnaient les précisions apportées par le lecteur. En voici quelques extraits.
Le « voleur » de carottes précise : « les carottes étaient d’une belle espèce, j’en avais pris deux pour les repiquer dans mon jardin, pour en obtenir de la graine… »
La famille concernée a fait l’objet d’un article décrivant la profonde misère dans laquelle elle se débattait : « Ces pauvres gens étaient allés habiter une cabane, rue du Pré ; c’est là que leur sont nés six enfants. La misère était grande au foyer ».
Merci au lecteur pour toutes ces informations.