La mort de Zénaïde et d’Edmond

Après la perte du bébé d’Aloïse, Zénaïde et Edmond vécurent comme des reclus. Le confinement, le désespoir de la femme, le dérèglement de l’homme, créèrent un climat délétère dans la tour. Mais Zénaïde, après une mélancolie profonde finit par s’habituer.
Elle avait oublié la menace qui pesait sur eux. Si Aloïse avait accepté de garder Edmond à la Thiercelinais, ce ne pouvait être que jusqu’à une prévisible grossesse. Ce qui ne saurait tarder tant la vigueur de François était grande.
Zénaïde avait déjà pensé à abréger sa vie et celle de son protégé. Mais, si l’acte était bien programmé, sa réalisation semblait vouloir s’éloigner. C’est pourquoi l’annonce de la grossesse d’Aloïse fut, pour elle, comme un coup de tonnerre dans un ciel, certes pas tout à fait serein, mais malgré tout assez bien dégagé.