« A l’orée du verger » (Tracy Chevalier)
Ça commence par un bon roman classique : une famille pittoresque américaine au début du 19e siècle. Sur fond de culture de pommes. Une construction originale avec des paragraphes réservés à la mère comme narratrice alternant avec ceux d’un narrateur extérieur. Le style est agréable. L’humour et le sordide se côtoient. Un bon mélange.
Puis, une rupture dans le récit avec une série de lettres : l’aventure d’un des membres de la famille dans l’ouest américain. On tombe alors dans quelque chose de plus banal, excepté les informations concernant les arbres et les échanges au niveau botanique entre l’ancien et le nouveau continent.
Les retrouvailles, à la fin, entre le frère et la sœur, ne permettent pas de faire le lien entre les deux parties. Ce qui m’a laissé un sentiment partagé pour ce roman un peu bancal dans sa construction.