Sous le signe de la guerre…
Pierre Gilard est né en 1515. Année où François 1er a connu la gloire. Une gloire qui n’a pas duré sur le plan militaire puisqu’il a connu la défaite et l’emprisonnement une dizaine d’années plus tard. Les périodes de paix ne sont pas toujours drôles pour le petit peuple. Des soldats, mercenaires désœuvrés, parcourent les campagnes…
La famille Gilard, occupant alors la ferme de la Roche, croisera la route de ces soudards. Le jeune Pierre en gardera alors des souvenirs douloureux qui dicteront sa vie d’adulte. Sans déflorer l’histoire, une nouvelle fois, une parcelle de terre défrichée dans la forêt qui entoure la ferme de la Thiercelinais, avec ses multiples pierres patiemment extraites d’une terre somme toute fertile, jouera un rôle important tout au long de l’histoire de la famille.
Tout comme ce bâton[1] que Pierre ne cesse de peaufiner le soir à la veillée qui aura sa place de témoin, transmis de génération en génération, comme le domaine lui-même.
[1] Le bâton dont j’ai déjà parlé sur le blog dans les articles « Une lignée de maçons » a inspiré le rôle du bâton dans le roman.