On nous écrit de Gorron en 1859 (fin)
A l’issue du comice lui-même, des festivités sont organisées dans la ville.
« On s’est rendu en corps à la salle de la Maison d’école, où un banquet de 84 couverts, préparés par les soins de MM. Les commissaires, attendait ceux qui avaient bien voulu participer à la fête du comice… »
En 1859, la Maison d’école se situait sur l’actuelle propriété sise 21 Boulevard Faverie.
« M. Tripier-Laubrière, Président (…) a pris ensuite l’engagement,, devant tous les agriculteurs, de leur continuer les leçons mensuelles d’agriculture, qu’il a commencées avec tant de zèle l’année dernière. »
Ce qui a présidé à la création des comices agricoles, c’est l’ambition d’améliorer les techniques agricoles et de les diffuser au plus grand nombre des agriculteurs.
« Les convives se sont levés et se sont rendus, musique en tête, entre deux haies formées par la compagnie des sapeurs-pompiers, au Champ-de-Foire, où des jeux variés ont constamment captivé l’attention des spectateurs jusqu’à six heures du soir. A huit heures, on tirait, au son des fanfares et aux applaudissements d’une foule immense, un joli feu d’artifice qui terminait dignement cette petite fête de famille. »
Les animations à l’occasion du comice sont devenues une tradition festive à Gorron au même titre que la foire annuelle (Foire Fleurie). Elles n’ont cessé de se développer à la fin du 19e siècle et au début du 20e. Actuellement encore, des animations existent lors de cette période, même si le comice n’a plus lieu à Gorron.