Le couvent
Jean fait ses études secondaires dans un couvent à Gorron.
Nous avons vu qu’il existait bien un couvent à Gorron, détruit lors des ravages exécutés par les Huguenots de Domfront. Il se situait dans le quartier de la Pierre-Pichard. J’ai imaginé que l’établissement pouvait correspondre à la maison (ancienne ferme) située au-dessus du plan d’eau. La base de ce qui a pu être une tour est toujours visible (voir illustration). Jean, dans le roman, se réfugie souvent dans cette tour.
En ce qui concerne ses études, une information envoyée par un lecteur du blog (René D.) m’a permis d’imaginer le passage de Jean dans cet établissement à l’instar d’un certain Nicolas.
« Nicolas de Gorron, fit ses études au couvent des Dominicains de sa ville natale, Gorron en Mayenne. Ses aptitudes le menèrent au couvent des Dominicains de la rue Saint-Jacques à Paris, dont il devint prieur. Il est par la suite nommé confesseur du futur Philippe le Bel par le roi Philippe III son père. »
Pierre, un jeune religieux, professeur de philosophie (clandestinement favorable aux idées de la Réforme), jouera un rôle important auprès de Jean.