La famille Le Toullenger…
Le choix des noms propres est fait à partir de véritables noms de familles gorronnaises de l’époque mais légèrement transformés (il existait une famille Le Boullenger). J’ai choisi une de ces familles de notaires, qui, sans être noble, jouait un rôle important dans la paroisse, notamment en administrant les biens des seigneurs de la ville.
Outre les membres directs de cette famille, avec leurs domestiques, le beau-frère du notaire aura un rôle important dans le récit puisqu’il s’agira du curé qui sera à la tête de l’expédition menée contre les protestants supposés envahisseurs de la contrée. J’en ai fait l’oncle et le parrain de Jean. Encore un clin d’œil à Jean-Jacques Garnier dont l’oncle et le parrain (Jean-Baptiste Galesne) était aussi curé de Gorron et parrain du jeune homme.
Au départ, les cinq autres enfants de la famille n’avaient que peu d’importance pour le récit. Mais nous verrons comment au cours de l’écriture, certains joueront un rôle au départ non prévu. L’évolution imprévue du récit, à partir d’une trame relativement succincte, caractérise ce genre d’écriture chez moi.