Correspondance
A la Chaussée, 2 thermidor an 7 (20 juillet 1799) - neveu.
Guillaume doit quitter Paris. Jean-Jacques Garnier voit ce départ avec tristesse.
« C’est avec bien de la douleur que je vois arriver le terme fatal qui peut-être nous séparera pour toujours car à mon âge l’espérance se raccourcit »
A la Chaussée, 20 brumaire an 8 (11 novembre 1799) - neveu
Guillaume a quitté Paris. Il est arrivé en Suisse. Son jeune frère qui est mobilisé dans l’armée du Rhin cherche à le contacter.
« …ma sœur qui me demande ton adresse de la part de ton frère qui a apparemment appris ton arrivée en Suisse quoiqu’il ne sache où te trouver. »
Jean-Jacques Garnier donne à son neveu des nouvelles de Gorron qui est en proie aux attaques des chouans.
« Notre malheureux pays est plus désolé que jamais par les brigands et par les chouans et ma pauvre sœur est dans des transes continuelles en entendant les coups de fusils qu’ils tirent aux barrières et les divers pillages qui (….) dans tous les commerces des environs. Grâce à Dieu le malheur n’est encore tombé sur personne de la famille… »