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Evolution des différents services (publics et privés).
Comme nous l’avons vu dans le récapitulatif de 1939, Gorron était dotée, à l’époque, de nombreux services pour une ville de cette taille. La plupart d’entre eux se sont maintenus, voire développés (banques, assurances, Trésor public, administration communale, etc.). A noter la disparition de la justice de paix, comme sur tout le territoire de la France, en 1958. Les principaux changements peuvent être enregistrés dans les domaines de la santé et de l’enseignement.
La santé.
Les médecins / Les pharmaciens
Depuis le 19ème siècle, Gorron a disposé de deux à trois médecins et de deux pharmaciens. Pendant les « Trente Glorieuses », l’un des médecins a marqué la ville : le Docteur Charles Daniel : il avait succédé à son père lui-même médecin et maire de Gorron au début du XXe siècle. Des études de chirurgie, qu’il pratiqua pendant la Première Guerre mondiale, lui permettaient de pratiquer de petits actes chirurgicaux dans le cadre d’une clinique située au n° 14, rue de Normandie.
La clinique
Créée dès le début du XXe siècle, l’établissement était tenu par des religieuses (de la congrégation « des filles de Sainte Marie » de Gacé dans l’Orne). Après la Seconde Guerre mondiale, les religieuses assuraient des soins ambulatoires qui cessèrent à la fin des années 1970. Les religieuses dispensaient aussi des soins à domicile.
Une maison médicale, située rue Brochard-Brault, est inaugurée en 1967. Elle regroupait les médecins exerçant sur la commune, assistés d’une infirmière.