L’ouvrage de Marie-Emile Herpin.
Dans son document, Melle Herpin exprime ses regrets au sujet de l’évolution faisant disparaître certaines coutumes religieuses.
« Le jour de la Passion, le sacristain recouvrait d’une étoffe violette, toutes les statues et les croix de l’église en signe de deuil (…) Chaque soir, quand le sacristain venait, à la tombée du jour, fermer les portes de l’église, il agitait, dans les allées de l’église, sombre, son trousseau de grosses clés, en disant presque lugubrement, pour prévenir les personnes encore présentes : « On va fermer les portes, on va fermer les portes ! ». Et lorsque le prêtre portait le Bon Dieu à un malade, le sacristain le précédait en surplis, un flambeau allumé à la main, une petite cloche dans l’autre main. Les gens ouvraient alors leurs portes, les passants s’arrêtaient, les hommes se découvraient, pour honorer le St Sacrement, secours des mourants ».
L’auteure précise que ce n’est pas une critique « pour nos temps modernes » mais la nostalgie est bien présente et nous la retrouverons dans la suite des écrits.