Le Curé-Doyen de Gorron, l’Abbé Chaudet (1939/1945), orchestra l’air de la chanson et la remit au goût du jour au milieu du 20ème siècle. Grâce à l’édition de 1981, nous pouvons apprécier les six couplets et deux refrains dont est composé le texte. Certains n’ont qu’un intérêt plutôt relatif, d’autres méritent qu’on s’y attarde un peu.
Mais avant d’en reproduire quelques vers, une précision concernant le texte accompagnant la partition. Il est fait état des élèves du collège de Gorron (qui apprenaient la Gorronnaise) et du directeur de l’établissement Mr Frescon. Sauf erreur de lecture des listes de recensement, il s’agit de Mr Frixon et l’établissement en question peut être situé précisément sur l’ancien terrain du presbytère (propriété actuelle du 21 boulevard Faverie). Pour plus de détails, voir les articles sur l’enseignement à Gorron rédigés actuellement sur le blog.
« Au bon vieux Maine, il est un coin de terre que la Colmont féconde de ses eaux ».
Gorron est située dans l’ancienne province du Maine (précisément du Bas Maine). La ville s’est construite sur le coteau d’une vallée où coule la rivière Colmont. A un endroit où celle-ci décrit une courbe au niveau de laquelle existaient deux étangs.